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René Bertora Ostéopathe D.O. ADELI n°130097 5

Membre du conseil des sages de la Chambre Nationale des Ostéopathes

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Osteopathic Medicine Academy sous titre Italien

Extraits de mon livre "La statique et ses secrets"

II/ Mécanisme du lumbago de soulÚvement.

 

A- Généralités.

Une grande partie des maux que nous avons Ă  traiter dĂ©coule d’un effort de soulĂšvement prĂ©tendument excessif, rĂ©alisĂ© par nos Patients. « J’ai fait un faux mouvement Â» racontent- ils. Ou encore, nous constatons au cours de l’interrogatoire, qu’il y a eu par le passĂ©, le soulĂšvement d’une charge, pĂ©riode dĂ©cisive initiatrice d’une sĂ©rie de lumbagos aigus rĂ©currents ou encore une lombalgie chronique. Ces derniĂšres douleurs pouvant encore s’étendre au reste du rachis avec l’ñge oĂč-  et- avec le temps.

La cause de la frĂ©quence de ces troubles dĂ©coule au dĂ©part d’un malentendu trĂšs ancrĂ© dans la mĂ©moireDe tous temps les modes ont apprĂ©ciĂ© les individus aux dos droits et abhorrĂ© les dos voĂ»tĂ©s. 

Bref, Les canons de la beautĂ© nous conduisent Ă  prĂ©fĂ©rer les personnes qui se tiennent bien droites plutĂŽt que l’inverse.

En fait, c’est cette injonction du : « tiens-toi droit Â» aura Ă©tĂ© Ă  l’origine involontaire de plusieurs gĂ©nĂ©rations de lombagos de soulĂšvement comme nous allons l’analyser.

B-Indice de Delmas.

Il s’agit du rapport entre la longueur  qu’un rachis peut dĂ©velopper en Ă©tirement (de C1 au sacrum) et cette mĂȘme mesure au repos.

Un rachis fixĂ© en attitude d’extension (tension), impose une adaptation lombaire et cervicale et inverse leurs courbes, ce qui induit par une perte de mobilitĂ© de l’ensemble.Cette rigiditĂ©, fragilise le rachis car le respect des courbes physiologiques le rend plus adaptables aux diffĂ©rentes sollicitations. L’attitude du rachis dorsal Ă  la courbe inversĂ©e modifie le rapport tension/ pression et rend la situation statique fragile et propice aux dĂ©placements, le rachis cervical et lombaire s’inversent. Dans cette situation, le dos est bloquĂ©. Il ne peut s’incliner latĂ©ralement, se placer en extension ni en rotation, sa seule possibilitĂ© demeure encore la flexion antĂ©rieure.

La conclusion de cet indice indique que les rachis aux courbes effacĂ©es sont rigides et d’autant plus fragiles.

C-Mécanisme inducteur de la lésion.

Classiquement, toutes les institutions officielles reprĂ©sentĂ©es par la mĂ©decine du travail conseillent lors du soulĂšvement d’une charge de:

-Se rapprocher le plus possible de l’objet Ă  soulever en Ă©cartant Ă©ventuellement les genoux si celui-ci est posĂ© au sol (afin, trĂšs justement, de limiter la prĂ©sence d’un long bras de levier qui accroĂźtrait d’autant le poids de la charge).

- Tenir le buste droit, dos plat.

- Se pencher en avant pour empoigner ou étreindre la charge.

- Éviter d’effectuer des mouvements de rotation du buste durant le transport en se retournant uniquement à l’aide des jambes.

- Soulever enfin cette charge, le dos Ă©tant maintenu droit il y a inversion des courbes du rachis et fragilisation de l’ensemble.

 

D-Analyse du mouvement.

Comme nous avons pu le voir lors de l’étude des courbes dorsales, l’extension du rachis dorsal supprime tout mouvement autre que celui de la flexion. Si nous devions utiliser une image, nous pourrions dire que le rachis dorsal ne peut Ă©chapper Ă  sa situation car il est bloquĂ©.

 La cyphose dorsale est effacĂ©e, le dos est plat, parfois, selon les individus, Ă  la limite de l’inversion ou dĂ©jĂ  inversĂ©.

Cette position est majorĂ©e par la nĂ©cessitĂ© inconsciente de diminuer l’importance du poids soulevĂ© en limitant autant qu’il est possible, la surface du buste soumise Ă  la pesanteur.

 Car deux options s’offrent alors:

1/ Courber le rachis en avant en baissant la tĂȘte, ce qui n’est pas permis par les rĂšgles conventionnelles qui imposent de garder le dos droit.

2/  Ou bien, effectuer  une inversion de courbe dorsale antĂ©ro postĂ©rieure, en inclinant la tĂȘte en arriĂšre aprĂšs avoir  relevĂ© le menton. la surface offerte Ă  la pesanteurest rĂ©duite et correspond mieux Ă  l’image classiquement imposĂ©e du « dos droit Â». C’est ce qui est effectuĂ© le plus souvent.

 

E-Lors du soulĂšvement  proprement dit, le dos Ă©tant plat.

 1/ Avant que le poids ne dĂ©colle du sol, celui - cidemeure encore un point fixe et, le point mobile demeureencore Ă  ce moment le rachis dorsal  sur lequel s’exerce un ultime mouvement d’extension. Ce mouvement  majore au maximum la contrainte du rachis.La zone dorsale se trouve alors Ă  la  limite de ses possibilitĂ©s physiologiques. La butĂ©e des apophyses articulaires et des apophyses Ă©pineuses ne permettent plus aucune augmentation de mobilitĂ© en extension.

2/ Lors de la manƓuvre de soulĂšvement proprement dite,le rachis dorsal subit la traction exercĂ©e par le poids, dĂ©passe son seuil physiologique et se place en hyper extension. La cyphose dorsale s’est inversĂ©e dans une attitude lordosante. Le dos naturellement en tension, se trouve alors en pression. Les rapports tension/pression sont nĂ©cessairement inversĂ©s. Les courbes cervicales et lombaires ont tendance Ă  passer de la position de pression en position de tension en s’inversant par adaptation. Ceci explique la prĂ©sence de cyphose lombaire dans les lumbagos aigus.

3/  La vertĂšbre situĂ©e au sommet habituel de la cyphose, gĂ©nĂ©ralement aux environs de la 7° vertĂšbre thoracique, soumise Ă  cette force contraignante antĂ©ro postĂ©rieure, glisse en avant lors des derniers degrĂ©s du mouvement.

4/ Le dĂ©placement de la rĂ©gion mĂ©dio dorsale crĂ©e un report de force immĂ©diat sur le point d’appui sacrĂ© (selon le principe d’engrenage de roues dentĂ©es). Les derniĂšres vertĂšbres lombaires subissent toute la force de pression Ă©manant du dĂ©sĂ©quilibre sus jacent. Un blocage lombaire ou sacrĂ© ou encore sacro iliaque sont ainsi induits dans un ultime mouvement de compensation. Les disques intervertĂ©braux subissant des efforts de pression/ torsion importantes comprimĂ©s subissent un blocage circulatoire, puis l’ƓdĂšme et enfin la douleur qui en rĂ©sulte. (Fig.36).

Figure 36. Plus le rachis est droit, moins il offre de surface Ă  la pesanteur ce qui implique l’adoption d’une attitude posturale rĂ©flexe en position rigide ou d’extension lors du soulĂšvement d’un poids.

5/ Discussion.

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Une lĂ©sion est induite lorsqu’il y a eu dĂ©passement du seuil de rĂ©sistance du rachis.La rapiditĂ© et l’intensitĂ© de l’adaptation de l’ensemble des vertĂšbres vers le haut et le bas seront relatives Ă  leur souplesse. La douleur lombaire se manifeste tout ou tard par la faillite des moyens d’adaptation. Le patient Ă©voque souvent lors de son interrogatoire, cet Ă©pisode oĂč il a le souvenir d’avoir effectuĂ© autrefois un effort dans une attitude correcte ou non.

Un dĂ©sĂ©quilibre adaptĂ© ou non, est toujours prĂ©sent. La lĂ©sion vertĂ©brale s’effectuant toujours dans les trois plans, les compensations se manifestent par un mouvement adaptatif vers le haut et vers le bas. Une attitude en torsion de l’ensemble du rachis se manifeste niveau lombaire par un verrouillage de la rĂ©gion lombaire basse sur le point fixe sacral. Bien que le sacrum puisse se placer en relative attitude d’adaptation il demeure toutefois un puissant point d’appui.

L’inversion des forces de tension/ pression ayant induit une adaptation des rachis cervical et lombaire, la rĂ©duction de leurs rayons de courbe diminue d’autant leur adaptabilitĂ©.

 La rĂ©duction significative des mouvements de l’ensemble de la colonne vertĂ©brale contribuera ainsi Ă  fragiliser ces rĂ©gions.

De plus, lorsqu’il advient que  la composante de la lĂ©sion d’adaptation du rachis est antĂ©riorisĂ©e par rapport Ă  la courbe dorsale naturelle, les compensations vertĂ©brales sus et sous-jacentes concourent Ă  leur tour Ă  maintenir en place l’inversion de courbe. Le rachis dorsal n’est plus en pression, inversĂ©, il est placĂ© en tension. Dans cette situation, le rachis dorsal se comporte alors comme un arc dont la corde est reprĂ©sentĂ©e par les muscles postĂ©rieurs. L’arc vertĂ©bral  incurvĂ© en avant, aggrave encore la sĂ©vĂ©ritĂ© de la fixation.

Il est inutile de prĂ©ciser qu’une tentative de correction des lombaires s’avĂšre le plus souvent dĂ©cevante.

7/Traitement.

La rĂ©duction de la vertĂšbre en lĂ©sion situĂ©e le plus souvent au sommet de l’inversion de courbe favorise aussitĂŽt un relĂąchement des tensions vertĂ©brales locales ainsi que de leurs adaptations au-dessus et au-dessous. Le repositionnement vertĂ©bral pourra ou non s’accompagner du traitement des lĂ©sions secondaires mais la rĂ©solution complĂšte du dĂ©sĂ©quilibre ne pourra s’effectuer que lorsque les tensions musculaires mĂ©dio dorsales qui tendent Ă  maintenir le rachis en position antĂ©rieure auront Ă©tĂ© rĂ©duites. 

 

 

 

III/ LES HERNIES DISCALES.

 

A-Définition.

La hernie discale est une protrusion ou une saillie qui se forme dans ses disques intervertĂ©braux comme consĂ©quence des dĂ©sĂ©quilibres de pression/tension, majorĂ©s par des efforts importants ou brusques ou rĂ©pĂ©titifs ou encore suite Ă  un effort brutal de soulĂšvement. Elle est schĂ©matiquement reprĂ©sentĂ©e par la migration du nuclĂ©us pulposus en dehors de son emplacement anatomique. Cette partie centrale du disque, par le jeu de ces pressions, se fraie un chemin au travers de l’anneau fibreux en direction du canal vertĂ©bral. 

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B-Etiologie.

L’apparition d’une hernie s’effectue en plusieurs Ă©pisodes. Si la dĂ©gĂ©nĂ©rescence du disque intervertĂ©bral commence Ă  se manifester Ă  l’ñge de 25 ans, c’est Ă  l’occasion de mouvements ou d’efforts rĂ©pĂ©tĂ©s sur un dĂ©sĂ©quilibre statique prĂ©alable, que l’altĂ©ration du disque s’effectue. Il existe plusieurs Ă©tapes durant lesquelles le noyau Ă©crasĂ© fuse vers l’extĂ©rieur.(Fig.37.)

Fig. 37. Sous le jeu des tensions/pressions, le nuclĂ©us pulposus est Ă©jectĂ© vers l’extĂ©rieur et en arriĂšre comme un noyau d’olive pressĂ© entre les doigts.

Cela se manifeste au niveau vertĂ©bral lombaire par une pression axiale anormale unilatĂ©rale exercĂ©e sur une partie rĂ©duite du disque lombaire ainsi que par une mise en tension sur l’autre partie.

Ce dĂ©sĂ©quilibre exercĂ© Ă  ce niveau crĂ©e une usure et une dĂ©gĂ©nĂ©rescence discale fragilisant. Cette pression s’exprime la plupart du temps sur la partie antĂ©rieure et latĂ©rale du disque, la mise en tension se manifeste au niveau de la partie postĂ©rieure et latĂ©rale opposĂ©e. le tout aboutissant Ă  la migration du noyau en arriĂšre et latĂ©ralement

Ceci occasionne la protrusion du disque et la compression des émergences nerveuses rachidiennes à ce niveau

IV Les Lésions des genoux.

 

Les gonalgies sont souvent d’apparition insidieuse et se produisent dans la plupart des cas,en l’absence de traumatismes directs connus.Ces articulations sont parfois le siĂšge de lĂ©sions anciennes dont la cause peut paraĂźtre peu comprĂ©hensible. On se trouve dans ces cas parfois en prĂ©sence inattendue d’une arthrose Ă©voluĂ©e, d’un syndrome rotulien de cause mĂ©connue ou encore l’apparition de blocages mĂ©niscaux quasi spontanĂ©s.

La cause en est un dĂ©sĂ©quilibre hĂ©licoĂŻdal exercĂ© dans le sens de la pesanteur. Le vecteur de force a franchi la barriĂšre du bassin pour aboutir au- travers des membres infĂ©rieurs, au niveau du sol qui fait alors office de point d’appui rĂ©actionnel. (Fig.40.).

Figure 40. A partir d’un dĂ©sĂ©quilibre statique donnĂ©, il se produit un vissage de haut en bas induit par la pesanteur, dans un sens et une rĂ©action Ă  la pesanteur de bas en haut dans l’autre sens.

Le mouvement descendant,  rencontre une rĂ©action Ă  la pesanteur inversement proportionnelle rĂ©alisĂ©e en direction opposĂ©e.

Il est au centre d’un conflit entre un mouvement de vrille et un mouvement de dĂ©vrillage.

L’articulation la plus fragilisĂ©e est le genou car est situĂ©e d’une part entre l’articulation  robuste de la hanche et d’autre part le pied dont la soliditĂ© est renforcĂ©e par son appui au sol.

Cette dystatie plus ou moins  latente constitue un Ă©tat de facilitation. Une subluxation du genou pourra se manifester de façon inopinĂ©e et brutale, comme par exemple, lors de la banale descente d’une marche d’escalier. L’apparition de l’arthrose du genou rĂ©vĂšle frĂ©quemment l’évolution a bas bruit de ce type de conflit.

 Les Ă©lĂ©ments anatomiques de cette articulation en souffrance cĂšderont plus ou moins tardivement et de façon diffĂ©rente en fonction de sa laxitĂ©, du poids du sujet, de son activitĂ© physique, de l’anciennetĂ© de la lĂ©sion primaire et de sa distance.

Le cas le plus typique de cet exemple est celui de la luxation de la rotule chez les tempĂ©raments laxes qui fait objet frĂ©quent d’une indication chirurgicale.

Si les articulations et les muscles du bassin sont puissants, la force d’action sera stoppĂ©e Ă  ce niveau, rĂ©alisant un point d’appui, siĂšge d’un  tremplin Ă  partir duquel la rĂ©action repartira vers le haut.Cette butĂ©e sacrale pourra ĂȘtre frĂ©quemment Ă  l’origine d’une lombalgie.

La souffrance des articulations tibio tarsienne et les entorses rĂ©cidivantes de cette rĂ©gion sont Ă©galement le signe de contraintes opposĂ©es selon ce mĂȘme principe.

 

Le « syndrome rotulien Â».

Il se traduit par un dĂ©calage latĂ©ral de la rotule est rĂ©alisĂ© par une tension en rotation du fĂ©mur dans un sens et par une rĂ©action en sens opposĂ© exercĂ©e sur le tibia. Le rĂ©sultat de ces forces contraires s’exerce d’une part sur le ligament (insĂ©rĂ© sur le plateau tibial) et d’autre part sur le tendon rotulien. La rotule disposĂ©e en situation intermĂ©diaire se trouve attirĂ©e dans sa partie supĂ©rieure d’un cĂŽtĂ©, et maintenue en tension en sens opposĂ© par le ligament dans sa partie infĂ©rieure.(Fig.41).

Fig. 41. Selon le principe d’action/ rĂ©action Ă  la pesanteur, le vissage subi par le genou subluxe la rotule crĂ©ant une souffrance ligamentaire, notamment au niveau des ailerons rotuliens.

Quelle que soit l’orientation du mouvement de rotation exercĂ©e (interne ou externe), un condyle recule l’articulation tibiale, subissant un effort contraire exerce une rĂ©sistance. La rotule maintenue par le ligament et les ailerons rotuliens  a quittĂ© partiellement le contact d’avec la poulie fĂ©morale et se trouve dĂ©saxĂ©e. Les mĂ©nisques qui subissent ces contraintes anormales pourront alors se fissurer ou se rompre.

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Nous comprenons aisĂ©ment que la section des ailerons rotuliens dans ce cas, ne peut constituer qu’une solution palliative.

Les lĂ©sions manifestĂ©es au niveau de cette articulation qu’il s’agisse de la plus anodine fissure mĂ©niscale, de rupture ligamentaire ou encore d’usure cartilagineuse plus ou moins avĂ©rĂ©e, en l’absence de traumatisme local ont toujours sinon  une origine, tout du moins une facilitation distale.

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Le traitement.

 

Il s’effectuera, avant toute intervention directe au niveau de cette articulation aprĂšs que l’on ait trouvĂ© l’origine du dĂ©sĂ©quilibre qui se trouve la plupart du temps,  sous-jacente et plus rarement basse. Le repositionnement de la vertĂšbre en cause libĂšre le plus souvent l’articulation du genou aucun autre traitement supplĂ©mentaire n’est alors parfois indiquĂ©.

Fort de ces principes il est possible d’éviter une intervention chirurgicale programmĂ©e.

C-Etude du mouvement. 

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L’élĂ©vation du bras lors de la mobilisation de l’épaule nĂ©cessite comme toujours, la prĂ©sence de:

-         Une force motrice : le muscle.

-         Un bras de levier : l’omoplate.

-         Un point d’appui : le rachis, les cĂŽtes, le sternum.

 Quel que soit le plan dans lequel le bras s’élĂšve, les muscles extrinsĂšques, moteurs du mouvement, prennent appui sur le point fixe que constitue la colonne vertĂ©brale.

Lors de l’abduction, le rachis s’adapte de bas en haut, rĂ©alisant une scoliose Ă  convexitĂ© homolatĂ©rale, de proche en proche, Ă  l’image d’un curseur ascendant. (Fig.42).

Figure 42 ; L’adaptation du rachis, dans l’abduction conditionne la libertĂ© de ce mouvement.

Lorsque la courbe adaptative de l’abduction est bloquĂ©e par une lĂ©sion vertĂ©brale, un freinage Ă  l’élĂ©vation se produit aussitĂŽt,la tension du muscle sus Ă©pineux s’accroit majorĂ©e par la dĂ©multiplication du bras de levier de la scapula. Les calcifications retrouvĂ©es Ă  ce niveau sont bien, du reste, l’expression d’une tension chronique qui aura Ă©voluĂ©- ou non- Ă  bas bruit..

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La rĂ©pĂ©tition quotidienne de ces mouvements (la clavicule est mobilisĂ©e10000 fois par jour), nĂ©cessite un effort nettement excessif du tendon du muscle sus Ă©pineux et est Ă  l’origine de son inflammation.

G-Traitement.

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Il consistera à repositionner la vertùbre qui bloque le parcours du curseur au cours de l’abduction.

Les articulations sterno chondrales ou chondro/ sternales sont aisĂ©ment repositionnĂ©es par une mĂ©thode directe, fonctionnelle ou fluidique avec l’assistance des mouvements respiratoires.

© 2016 René BERTORA Une création imagedoing

René BERTORA

Cabinet d'ostéopathie

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